Sommes-nous prêt à avoir un enfant ?

Un homme et une femme sont enlacées avec à la main les photos d'une échographie
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Au début du vingtième siècle, le psychanalyste Sigmund Freud écrivait, rêveur, que « ce serait l’un des plus grands triomphes de l’humanité si l’on parvenait à élever l’acte responsable de la procréation au rang d’action intentionnelle ». L’idée pour Freud était d’éviter à l’enfant d’arriver au monde dans une famille où il n’était ni désiré ni souhaité, et de garantir une maturité affective et psychique suffisante des parents au moment de son arrivée. Freud était aussi le témoin de la souffrance psychique des femmes, dans une société où tant leur corps que leur existence et leur avenir ne leur appartenaient pas.

Avoir un enfant est un choix

“Élever l’acte de la procréation au rang d’action intentionnelle” : avec le progrès de la science et le double objectif de l’émancipation des femmes et de l’épanouissement affectif et matériel des enfants, nous y sommes finalement arrivés. Les moyens de contraception féminine et masculine, la procréation médicalement assistée et la gestation par autrui, ont transformé l’acte de faire des enfants en action volontaire, intentionnelle.Et parce que nous avons désormais le choix de faire ou non un enfant, nous prenons d’autant plus le temps d’y réfléchir, quitte parfois à hésiter, ou même à faire le choix définitif de ne pas en avoir. La liberté politique est réjouissante. Mais la liberté psychique qui en découle peut s’avérer vertigineuse, parfois angoissante. Alors réfléchissons ensemble à ce qu’implique le fait d’avoir des enfants.

Avoir un enfant est une question de désir

Pour les futurs parents, il est bon de s’interroger sur la nature de leur désir d’enfant. Veut-on un enfant pour lui, ou pour soi ? Cherche-t-on le bien personnel de l’enfant, à donner la chance à un être unique de faire son expérience unique de la vie ? Ou cherche-t-on seulement à combler un manque ou une solitude personnels, ou encore à compenser l’échec de son couple ? Notre désir d’enfant vient-il de nous, ou du poids des injonctions sociales et familiales ?À l’inverse, il arrive que notre désir souvent puissant d’avoir un enfant entre en conflit avec d’autres considérations qui nous font hésiter. On refuse par exemple de donner la vie à un enfant par souci de confort personnel, ou parce que l’on sent qu’il nous manque un équilibre personnel et conjugal et que l’enfant en pâtirait. Dans le contexte d’urgences sociales, humanitaires et écologiques que nous connaissons, notre vision pessimiste du monde et de l’avenir nous dissuade aussi parfois d’avoir des enfants.

Comme fil rouge, on peut retenir l’une des idées majeures de la psychanalyste Françoise Dolto, selon laquelle un enfant a besoin de sentir qu’il est le fruit d’un désir, que ses parents souhaitent sa venue au monde et sa présence parmi eux.Que ce désir soit celui d’un ou plusieurs parents, que ses parents vivent encore ensemble ou non, l’enfant construit sa propre histoire et ses facultés de résilience à partir de ce désir. Socle constitutif de son estime personnelle et de son développement affectif et émotionnel, l’enfant trouve dans ce désir une partie de son origine et la clef de son avenir.La philosophe Hannah Arendt pense qu’avoir un enfant est un moyen pour deux êtres qui s’aiment, d’inscrire leur amour dans le monde. L’enfant est le porteur de cet amour, il est ce qui fait continuer l’amour à travers le temps. Ce que l’on reproduit en ayant un enfant, ce n’est pas d’abord l’espèce, mais le sentiment d’amour qui définit l’humanité dans ce qu’elle a de plus essentiel. Pourquoi s’en priver ?

Sommes nous prêts pour un changement de vie ?

Avoir un enfant c’est un engagement d’une vie, qui implique divers changements importants, tant sur le plan personnel que pour le couple.

Un changement pour la femme

Pour la femme, avoir un enfant passe par le fait de vivre une grossesse et l’accouchement, avec tous les changements que cela implique pour son corps, changements pour certains temporaires, pour d’autres, plus durables.

Un changement pour les parents

Pour les parents, le quotidien change. On ne peut plus faire les mêmes choses, avoir la même manière de gérer son temps, ses activités et ses dépenses. L’arrivée de l’enfant implique, dans une certaine mesure au moins, une réarticulation de nos vies autour de sa présence, de ses besoins, des responsabilités qui deviennent les nôtres. On ne vit plus seulement pour soi. La fiche de poste n’est même pas des plus attractives : cuisinier, chauffeur, femme ou homme de ménage, garde-malade, précepteur, animateur, psychologue : débutants sans expérience acceptés, menace d’épuisement et de burnout. Prévoir un sommeil rare ou souvent dérangé les premiers mois au moins… On comprend que le nombre de candidats au poste soit de moins en moins important : selon l’INSEE, le nombre de femmes au foyer a chuté d’un tiers sur les vingt dernières années et seulement 3% des congés parentaux sont assurés par les hommes.

Un changement pour le couple

En ce qui concerne le couple, Hannah Arendt n’y va pas de main morte. Elle écrit que l’arrivée de l’enfant « est en un sens la fin de l’amour ». Selon elle, l’amour qui liait les amants doit « se transformer en un lien différent », qui place en son cœur l’enfant, sa vie sacrée, son développement et son épanouissement. En devenant parent, on passe ainsi de la passion amoureuse au projet parental commun. Certains jeunes parents vivent difficilement ce changement. Pendant les premiers mois, l’homme voit par exemple sa compagne s’occuper moins de lui, se consacrer plus entièrement à l’enfant. La femme redoute quant à elle que son homme finissent par ne plus la voir comme une femme, mais seulement comme une mère.

Sommes nous vraiment prêts pour avoir un enfant ?

Le passage de la vie à deux à la vie à trois ou plus, a tout pour être un moment de crise.

Le fait d’être parents implique des changements de vie et des responsabilités conséquents.

D’où l’importance de sonder suffisamment en amont notre désir, d’évaluer à l’avance si l’on est prêt à assumer ces responsabilités et ces changements de vie qu’implique le fait de devenir parents.Le passage de la vie à deux à la vie à trois ou plus, a tout pour être un moment de crise. Le fait d’être parents implique des changements de vie et des responsabilités conséquents. D’où l’importance de sonder suffisamment en amont notre désir, d’évaluer à l’avance si l’on est prêt à assumer ces responsabilités et ces changements de vie qu’implique le fait de devenir parents.

D’où l’importance aussi de savoir que l’on pourra compter sur un ou une partenaire fiable. Se projette-t-on dans un projet parental avec notre partenaire amoureux ? Sur ce sujet, consultez notre article comment savoir si je suis avec la bonne personne ?‍‍

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