Une appli de rencontre pas comme les autres: éthique, égalitaire, humaine ?

Affrontement entre 2 applis de rencontre symbolisés par des super héros

Selon une enquête publiée dans Le Monde , le business model d’un grand nombre d’applications de rencontre, celui de Tinder étant paradigmatique, repose tout entier sur la frustration des hommes. Tout semble étudié, en particulier sur les apps de fast dating, pour renforcer cette frustration au détriment de l’expérience bénéfique que viennent chercher les utilisateurs.

Dans cet article, nous faisons le point sur cette stratégie commerciale à l’éthique douteuse et, surtout, nous insistons sur NOTRE éthique, sur ce qui, chez Unio, fait la différence.

Sommaire

1. Une inégalité de genre sur certaines apps de rencontre

Comme le souligne un article du Huffington Post, “sur Tinder, les femmes ont 25 fois plus de chances de matcher que les hommes". Pour le dire encore autrement, le taux moyen de match par rapport au nombre de likes est de 50% pour les femmes et de seulement… 2% pour les hommes. La disparité est pour le moins frappante.

D’aucun expliquerait volontiers cette inégalité par une simple statistique, à savoir que sur les 80 millions d’utilisateurs que Tinder compte actuellement, 75 % sont des hommes. Mais un simple coup d’œil suffit à montrer que le compte n’y est pas : comment passe-t-on de 3 fois plus d’hommes que de femmes, à 25 fois plus de chances de matcher pour les femmes que pour les hommes ?

Entre autres explications, d’aucun expliquerait volontiers cette inégalité. Et c’est nul autre que Jean Meyer, PDG de l’application Once qui la fournit aux journalistes du Monde :

« Tinder travaille avec des spécialistes du jeu vidéo pour savoir comment activer les mécanismes de frustration dans le cerveau des hommes. Quand ils ont identifié un profil susceptible de payer, un certain niveau de revenus, un certain niveau d’études, etc, ils le rangent dans une catégorie où son profil apparaît moins. Une fois qu’il achète l’option, son profil est, selon son niveau d’attractivité, soit montré normalement, soit montré beaucoup plus ».

Tinder identifie donc ses proies et s’en saisit méthodiquement, en deux temps : 1) vendre aux hommes son application de rencontre comme un moyen d’attirer l’attention des femmes et de rentrer en contact avec elles, et 2) frustrer arbitrairement cette attente de manière à susciter un comportement consommateur compulsif.

Une ex-employée anonyme d’une application de rencontre concurrente confirme :

« Oui, c’est comme ça que ça marche ! Il y a davantage d’hommes sur l’application, et la majorité d’entre eux ne sont tout simplement pas montrés aux utilisateurs. Seuls les utilisateurs payants le sont. Les autres restent dans l’ombre, n’ont pas de “match”, se disent que c’est de leur faute… ou de celle des femmes.”

2. Une violence masculine systémique

On a souvent tendance à substantialiser la violence. D’un côté il y aurait la violence masculine de l’insulte et de l’objectalisation sexuelle, qui viendrait de la grossièreté et de la pulsionnalité intrinsèque des hommes. De l’autre côté, il y aurait la violence féminine du ghosting par exemple, qui viendrait de la vanité et du manque de vertu morale intrinsèque des femmes.

Pourtant, une explication plus nuancée permet de comprendre que cette violence masculine et cette violence féminine, qui se répondent, sont le résultat d’une seule et même cause : de cette science de la frustration masculine dénoncée par Jean Meyer, le PDG de Once.

D’un côté de l’écran, les hommes développent sur ces applications faites pour les frustrer, une agressivité d’autant plus forte qu’elle a lieu dans un espace virtuel où l’autre reste très abstrait,  donc les conséquences morales du comportements sont comme floutées. De l’autre côté de l’écran, les femmes reçoivent directement cette frustration et cette agressivité sous la forme d’un cyber harcèlement protéiforme (messages violents, agressifs, vulgaires, contenus à caractères sexuels non sollicités) qui atteint des sommets sur les applications de rencontre.

3. Une conception vicieuse des relations humaines.

3.1. Le néoconsummérisme relationnel.

En 2012, une étude menée par des chercheurs de différentes universités américaines démontrait que l’accès offert par les applications de rencontre comme Tinder à une infinité de profils « peut conduire à transformer les partenaires potentiels en marchandise et à réduire la volonté des individus de s’engager dans des relations à long terme ».

Que signifie « transformer les partenaires potentiels en marchandise » ? Très simplement, sur un grand nombre d’applications de rencontre, le profil personnel sert à exister sur un « marché de la rencontre ». Chacun se décrit lui-même comme on décrirait un produit sur un site de commerce en ligne, à l’aide de photos, d’une description et de critères d’élection spécifiques. Le match fonctionne exactement comme l’acte consommateur en ligne : des produits imagés à matcher se succèdent. On swipe, on clique. En langage psychologique, les applications de rencontre nous amènent à reproduire des “structures de comportement” ou des “patterns interactionnels” issus de la logique marchande. On se vend soi-même sur un marché de l’autre et l’on se rapporte aux autres comme à des objets cliquables, disponibles sur ce même marché.

3.2. Un rapport à l’autre noyé dans le miroir de Narcisse.

Comme le montrent plusieurs études (par exemple : Kallis 2020), l’une des grandes motivations à utiliser les applications de rencontre est ce qu’on appelle l’« ego boost ». L’idée est que les utilisateurs de ces applications ne les utilisent pas tant pour rencontrer ou s’intéresser à l’autre, que par recherche d’une validation narcissique de soi. Dans ce contexte, l’autre n’est en quelque sorte « bon qu’à matcher » et ainsi à servir son propre ego, sans perspective de rencontre réelle derrière. On est à l’opposé de la « rencontre » proprement dite.

« Nous sommes devenus des machines évaluatives : on approche les autres moins sur le mode épiphanique de l’amour et davantage comme l’effet d’une évaluation et d’un choix sur le mode de la consommation. On recherche sur les sites de rencontres une adéquation des goûts qui, loin de faciliter les relations, les empoisonnent. Plus on rencontre des personnes, plus on prend conscience de ce qui leur manque. Tout ce processus s’inscrit dans une nouvelle phase de l’individualisme où le moi s’affirme précisément par ce qu’il rejette. »

Eva Illouz : Sociologue, directrice d'études à l'EHESS, autrice de La Fin de l’amour (2020).

4. Comment Unio fait la différence.

4.1. Des matchs ciblés selon votre profil psychologique et vos attentes personnelles.

Notre force chez Unio, c’est surtout de rompre avec la logique double du « like infini » et du « like superficiel », typique de l’expérience Tinder, mais pas seulement. Sur Unio, les profils ne s’enchaînent pas par milliers. Ils sont soigneusement choisis pour vous, en fonction de votre personnalité et profil psychologique - tirés de nos questionnaires pluridimensionnels. Enfin, ils répondent à vos attentes personnelles sur une multitude d’aspects pertinents, orientés long termes.

4.2. Des comportements appropriés et accompagnés.

Sur Unio, point de frustration orchestrée ni de violence systématique entre utilisateurs et utilisatrices. Mais une promesse méthodiquement tenue pour des rencontres authentiques, enrichissantes, pertinentes.

Ici aussi, la communication est au centre des préoccupations. Nous en prenons soin pour vous, avec vous. Nous enrichissons vos discussions de sujets autour desquels construire une compréhension mutuelle et une complicité unique. Unique parce que nous dynamisons et vous donnons les clefs pour approfondir ces sujets de cœur ; unique aussi parce que ces sujets sont ne sont pas choisis au hasard. Nous les identifions individuellement en amont et évaluons l’importance qu’ils ont à vos yeux. Cela nous permet ensuite, au moment opportun, d’initier des conversations constructives entre vous.

4.3. De la « marchandisation » au « dévoilement » de soi.

Sur Unio, vous n’êtes plus dans une logique concurrentielle, jeté(e) en pâture sur un marché de la rencontre uniquement pensé pour tirer profit de la frustration au détriment du bien-être. Sur Unio, vous pouvez faire le point sur ce qui vous définit en tant que personne, sur vos traits de personnalité, sur vos attentes, sur vos appréhensions également. Vous êtes pris(e) comme vous êtes. Et tout repose sur la franchise avec laquelle vous allez vous dévoiler. Plus vous êtes honnête, authentique et exhaustif(ve) dans vos réponses à nos questions, plus vous nous aidez à vous trouver des partenaires qui vous conviennent et auquel vous convenez !

4.4. Une logique bienveillante, éthique et humaniste.

Unio ne fonctionne pas comme Tinder, selon une logique de matchs infinis fondés sur les simples apparences ou sur la propension d’hommes frustrés à payer des abonnements premium. La logique d’Unio est celle, fondamentalement bienveillante et humaniste, de l’appariement intelligent. Unio fait matcher les personnes entre elles, à l’aune d’un modèle de matchmaking intelligent, fondé sur la psychologie.

Chez Unio, nous poussons les gens non pas à se vendre… mais à se dévoiler, et à passer par un authentique travail de connaissance de soi et de l’autre.

4.5. Un accompagnement sur le long terme des couples créés.

Enfin, parce qu’Unio s’intéresse vraiment à vous et à votre relation, l’appli vous accompagne au delà de la rencontre et du choix d’un partenaire. Sur le long terme, Unio continue d’enrichir vos discussions et vos réflexions communes. Lorsque vous rencontrez des difficultés, comme tous les couples, Unio vous conseille de manière personnalisée, selon sa connaissance de vos deux personnalités, qui a justement servi à vous faire matcher !

Conclusion

Là où un grand nombre d’applications de rencontre orchestrent (inconsciemment ou consciemment) une frustration et une violence systémiques entre les hommes et les femmes, l’application Unio s’évertue au contraire à créer les bases d’une relation saine et porteuse entre les personnes.

Chez Unio, nous avons conscience que les technologies ne sont pas neutres, que tout ne dépend pas de leur usage. Les technologies, comme les dispositifs applicatifs de nos smartphones, charrient une normativité intrinsèque. C’est-à-dire qu’elles fabriquent, transforment la manière dont nous nous rapportons aux autres et à nous-mêmes, à l’aune de valeurs qu’il convient de savoir interroger (raison pour laquelle nous comptons dans nos rangs un philosophe spécialiste de la question.).

Dans cette optique, Unio vise la connaissance de soi et de l’autre, la communication bienveillante et approfondit sur des sujets cœur, une communication à travers laquelle se noue un lien fort et unique à l’autre.

Enfin, par son système de matchmaking intelligent, fondé sur l’étude des compatibilités entre vos personnalités, Unio rompt avec la logique marchande, orientée vers le seul profit. Unio tient une promesse : ne perdez plus votre temps sur les applications de rencontre : gagnez-le, et faite de votre vie amoureuse un succès !

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