1. On n’est pas à Hollywood.
Les films montrent souvent une vision idéalisée de l’amour. Dans Coup de foudre à Notting Hill par exemple, Anna Scott, la plus grande star hollywoodienne, tombe follement amoureuse de William Thacker, un modeste bibliothécaire… Qui ne rêverait pas d’être ce bibliothécaire ? L’histoire d’Anna et de William est romantique et dramatique à souhait… Qui n’aimerait pas vivre une histoire d’amour aussi puissante, aussi bouleversante, aussi rare ?
Alors, faute qu’une telle histoire nous arrive, on se ferme à toutes nos histoires d’amour naissantes, parce qu’elles nous paraissent moins incroyables, pas à la hauteur d’un film hollywoodien. En fait, on aime tellement les grandes histoires d’amour, qu’on se prive d’en laisser grandir ne serait-ce qu’une seule…
2. Laisser le temps au temps, donner plusieurs chances.
Car l’amour prend plus de temps qu’un film de deux heures. Et l’amour et l’attirance ne sont pas toujours instantanés. Le désir n’est pas toujours immédiat. Le désir et l’amour naissent en nous, parfois longtemps après la rencontre, sans qu’on s’y attende. Ils nous surprennent, nous bouleversent.
D’où l’importance de revoir les personnes que nous rencontrons, de ne pas s’arrêter après le premier rendez-vous simplement parce qu’il n’y a pas eu coup de foudre !
La croyance que l’attirance, intellectuelle comme sexuelle, doit être instantanée, nous pousse souvent à nous désintéresser de la personne que nous avons rencontrée. S’il n’y a pas de connexion forte au premier rendez-vous, on se dit que « ce n’est pas la bonne personne ».
Pourtant, et surtout à une époque où les applications de rencontre nous donnent l’illusion d’un choix infini de partenaires, il est primordial de se revoir, de laisser le temps au temps. Même après un premier rendez-vous décevant, donnez-vous une deuxième, une troisième, même une quatrième chance !
3. Avoir des attentes réalistes.
Cette difficulté à trouver la « bonne personne » pourrait venir d’attentes humaines et amoureuses irréalistes.
La question au fond pourrait être de savoir si « amour » rime forcément avec « perfection ». Faut-il trouver un partenaire « idéal », ou « parfait » ? Ne peut-on aimer ce qui est imparfait ? A-t-on même une chance d’être aimé en retour par quelqu’un de parfait, alors que nous sommes nous-même imparfait ?
L’amour est aussi cette force intérieure qui nous rend plus fort, à deux, que les imperfections de l’un ou de l’autre, ou même que d’éventuelles incompatibilités avec l’autre. C’est l’amour qui nous permet, dans une relation, de faire des concessions, des compromis. Et les imperfections de l’autre sont aussi pleine de charme !
4. Passer au-delà des apparences.
Parfois, nos critères physiques nous empêchent de trouver l’amour.
Quand le physique prime sur tout le reste, nous pouvons nous attacher à des personnes qui, sosie de Brad Pitt ou d’Angelina Jolie, ne sont pourtant pas faites pour nous : pour nous comprendre, pour nous aimer, pour nous faire nous sentir bien.
Parce que nous sommes trop intransigeants sur le physique, nous ne donnons pas leur chance aux personnes qui, bien qu’elles ne répondent pas à nos critères physiques, renferment pourtant des trésors qui exigent de notre part une attitude plus exploratoire à leur égard.
5. Est-on seulement prêt à rencontrer quelqu’un ?
Avez-vous vraiment envie de rencontrer quelqu’un ? Êtes-vous seulement prêt(e) ? Parfois, mieux vaut se poser les bonnes questions avant de se rendre à un rendez-vous ou de se lancer dans des relations.
L’intransigeance, les critères trop rigides que nous nous fixons et qui agissent comme des barrières dans notre vie amoureuse, peuvent aussi être une sorte de mécanisme de défense, par quoi nous nous protégeons.
Avoir peur d’aimer est courant. Aimer, c’est être à la merci de l’autre, de ses sentiments, s’exposer au chagrin. AIMER nous vulnérabilise et il est des blessures amoureuses que nous ne sommes simplement pas prêts à exposer de sitôt.
6. Avec l’âge, on devient plus… ou moins difficile.
« Voila, à 33 ans je suis toujours célibataire, et plus je vieillis, plus je deviens difficile avec les hommes, je ne parle pas du physique, mais d'un ensemble », témoigne Mary sur Psychologie au féminin.
D’un côté, avec le temps, on sait de mieux en mieux ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas dans une relation. Ainsi, on devient moins ouvert aux compromis. On se dit que l’on n’a plus de temps à perdre dans des relations qui ne nous conviennent qu’à moitié et l’on consacre de moins en moins de temps à nos relations avec des partenaires potentiels. Plutôt que de s’épuiser dans des histoires d’amour soit frustrantes, soit douloureuses quand elles se terminent, on préfère s’en passer. Le célibat nous offre tellement d’espace pour prendre soin de nous et de notre accomplissement personnel.
À l’inverse, avec l’âge, on prend aussi conscience que notre corps ne fait plus forcément le même effet qu’avant. L’horloge biologique tourne également. Et l’ultimatum d’avoir un enfant, de fonder une famille, se fait de plus en plus sentir. Alors on baisse naturellement nos exigences.
7. Ça, non !
Certains critères sur lesquels ne pas transiger paraissent cependant universels. Parmi eux, on pense au respect mutuel, au fait de ne pas rabaisser l’autre constamment, de ne pas lever la main sur l’autre, de ne pas manipuler l’autre en lui faisant du chantage, de ne pas surveiller ou infantiliser l’autre, de ne pas chercher à isoler socialement l’autre, de ne pas dénigrer l’apparence physique, de laisser à l’autre toute la charge mentale… autant de no go sur lesquels il faut savoir ne pas transiger quand on cherche un partenaire.
D’autres critères nous appartiennent, et définissent qui nous sommes. Identifier ces critères personnels, nos attentes spécifiques, c’est apprendre à se connaître. A partir de cette connaissance introspective de nous-même, on devient capable de choisir son ou sa partenaire de manière plus consciente, plus intelligente.
C’est l’idée-force d’Unio, qui s’attache à vous accompagner dans ce processus introspectif pour vous aider à identifier des partenaires avec lesquels vous aurez plus de chance de vous entendre.
Enfin, évitez la bague Tiffany&co et les massages, surtout à l’huile de tournesol.
Conclusion : tout vient à point à qui sait attendre.
Tout cela étant dit, il faut garder à l’esprit que rien ne presse en amour. Il n’y a pas d’obligation à être en couple. La remise en cause de soi-même et de nos exigences n’est pas non plus une fin en soi. Elle ne doit avoir lieu que si le besoin s’en fait ressentir.
Certains critères ne dépendent pas de notre volonté et il ne sert à rien de se forcer à être en couple avec quelqu’un quand un critère important pour nous n’est pas rempli.
Tout vient à point à qui sait attendre.